Codage Espionne

Un titre merveilleux plein d'amour

Elle se sentait bien dans l’eau, heureuse même. Chaque sourire de son comparse face à la découverte de la beauté de son monde la ravissait. Même si elle ne le connaissait pas, elle ne regrettait pas une seconde de l’avoir guidé ici. Sa joie s’amplifiait à le voir admirait sous toutes les coutures le coquillage qui était bien plus brillant, plus colorés et plus lisses que ceux pouvant être trouvé sur toutes les plages. Le voir le ranger dans une poche de pantalon lui faisait comprendre que le cadeau lui plaisait beaucoup et qu’il allait garnir sa maison, son antre personnel comme elle le faisait dans sa grotte.

(s’allonger au bord de l’eau trempé sa main, dire être ravi de le voir tenter de faire le geste, de constater qu’il est surpris. Finit même par le laisser seul dans le jeu tandis qu’elle se laisse bercer par le chant marin et le bonheur, oubliant complètement ce qui l’avait poussé à s’y jeter dedans. Replonge son doigt, le lit au jeune homme)

Puis il se mettait à suivre les mêmes mouvements qu’elle et il fut agréablement surpris de voir les poissons ne pas chercher à s’enfuir, de rester autour d’eux comme s’ils avaient confiance en lui sans même le connaître. Elle-même s’étonnait encore de ce rapprochement entre eux, de l’avoir amené à cette grotte au lieu de simplement nager en compagnie des dauphins. Mais après ce qu’il avait vécu, un endroit au calme et loin de tout danger était important et c’est ce qu’elle lui avait offert en l’amenant ici.
Puis, il n’y avait aucun risque qu’il n’y revienne avec d’autres personnes comme il ne pourrait pas la retrouver sans son aide.

Après quelques tourniquets, il semblait maitrisait le mouvement à la façon dont les poissons se mettaient à le suivre lui plutôt qu’elle, passant de l’un à l’autre dans une danse surprenante et incroyable. Son doigt continuait de jouer joyeusement avec les poissons, les faisant tourner et suivre un circuit qu’elle seule connaissait le chemin. Parfois, il venait s’enrouler autour de celui du jeune homme, obligeant ses propres challengers à rencontrer les siens qui eu même s’amuser à changer de maître de temps en temps. Plus aucun d’eux ne ressentait de peur vis à vis de lui et le considérait même comme un ami.

« Colyne. »

Encore une fois, le ton de sa voix restait suave, pourtant, son corps ne démontrait aucun signe de désir sexuel. Pas plus que son regard plongeait dans le sien qui l’invitait à se poser sur son doigt qu’elle levait suivit de près par l’un des poissons qui sautait hors de l’eau avant de replonger illico comme le ferait un orque ou un dauphin dans les spectacles des parcs animaliers. Elle ne se lassait aucunement de répeter les mêmes gestes, de lui montrer tout ce qu’il pouvait faire avec eux sans avoir besoin de parler, de l’inviter à en faire de même.

Son bras se collant contre lui tandis qu’un chabot blob s’approchait d’eux et se lover même contre leur main à la recherche de caresses. Elle le regardait droit dans les yeux, le sourire aux lèvres tant elle était heureuse de pouvoir lui faire découvrir un tel poisson que peu de monde connaissait tant leur milieu de vie est habituellement inacessible puisqu’il vivait dans les abysses.

Sa main sur son bras se crispait d’un coup sur celle de son comparse tandis que son corps tout entier se mettait à trembler. Tous les poissons s’enfuyaient en vitesse en laissant la naïade et le démon seuls dans la grotte. Ses yeux phosphorescents n’exprimaient plus aucune joie remplacé par une émotion bien plus sombre, à l’opposé de celle montrait jusqu’à maintenant. Des hurlements divers chantaient dans sa tête et lui signifiait un danger là où ils s’étaient rencontrés.
Elle posait son regard sur lui tout en lui relatant tous ce qu’elle ressentait à travers l’écholocation des autres animaux marins.

« De nouveaux animaux dans le ciel à la peau dure et froide survole l’ocean… Lance des projectiles qui détruit le sol… Provoque des immenses vagues qui s’abat sur l’île… Personne n’est en danger pour le moment… Juste les poissons qui sont terrifiés et ne savent pas où se cacher… »

Malgré le ton sensuel de sa voix, elle ne cachait pas son inquiétude à l’apparition de ces drôles de machines qu’elle avait du esquiver lors du sauvetage de l’équipage. Si lui semblait être quelqu’un de bien, certains de ses collègues lui donnaient froid dans le dos. Lui ne pouvait rien entendre, ils étaient à des centaines de kilomètres, elle sentait la détresse de chaque poisson dans le coin qui l’appelait à l’aide. Elle ne savait pas si elle devait le ramener sur le champ en direction de l’île et vers ses comparses ou s’il pouvait rester ici, en sa compagnie. Même si l’idée était tentante tant elle aimait être ici, l’appel marin lui rappelait le danger de rester trop longtemps dans une grotte et qu’elle ne pouvait pas se le permettre au final.
Elle était sur le qui-vive, sa tête s’agitant de droite à gauche régulièrement en fronçant les sourcils sous l’amas d’informations qui lui parvenaient de l’océan, sous la frayeur des poissons qui ne savaient plus où se cacher.

Pseudo - race

(s’allonger au bord de l’eau trempé sa main, dire être ravi de le voir tenter de faire le geste, de constater qu’il est surpris. Finit même par le laisser seul dans le jeu tandis qu’elle se laisse bercer par le chant marin et le bonheur, oubliant complètement ce qui l’avait poussé à s’y jeter dedans. Replonge son doigt, le lit au jeune homme)